Pour la 4e fois, les opposants au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale des soignants sont descendus dans la rue, hier samedi 07 août 2021. Si les slogans brandis avaient déjà interpellé par leur radicalité, à Bordeaux, où les services de la préfecture ont estimé le cortège à plus de 3 000 personnes, il est apparu que le style avait encore enflé. Le souvenir du… procès de Nuremberg a notamment été convoqué. Policiers, militaires, médecins étaient priés tous à la fois de « se bouger ». Sachant que les médias ont été conjointement jugés comme incapables de remplir leur mission. Le président de la République Emmanuel Macron a paru cristalliser les expressions de colère les plus virulentes -et c’est un euphémisme.
Ils sont opposés au passe sanitaire, et à l’obligation vaccinale des soignants. L’extension du nouveau sésame a été votée le 26 juillet 2021. Elle doit entrer en vigueur demain lundi 09 août, après que le Conseil constitutionnel a validé en majorité ses dispositions. À Bordeaux, plus de 3 000 personnes ont défilé hier samedi 07 août. Un constat : l’inflation du vocabulaire s’est poursuivie. Au nom de la France et de la liberté.
Des « Gilets jaunes canal historique » à la Corse
À Bordeaux, de grands enjambements ont été envisagés. Si la participation de Gilets jaunes à la contestation du passe sanitaire avait déjà été observée, tout comme la présence de motards, le drapeau de la Corse a aussi flotté dans la capitale de la Nouvelle-Aquitaine. « Parce que là-bas, ils sont toujours pour la liberté ».
Mise en scène de la famille France
Au nom de « la liberté », la famille France de ces manifestants indiquait que « le peuple français accuse » le président de la République Emmanuel Macron d’ « une multitude de crimes pour établir la tyrannie ».
Des soignants toujours présents ont le soutien de motards
Le ministre de la Santé Olivier Véran a, depuis, annoncé des assouplissements au passe sanitaire.