Plusieurs centaines de manifestants opposés au passe sanitaire ont envahi le centre historique de Périgueux ce samedi 24 juillet 2021, en donnant de la voix. Ils avaient inscrit sur des pancartes des slogans et les points de vue qu’ils défendent. À près de 15h30, nombre des protestataires continuaient à défiler. Démonstration de force ?
En plein coeur de l’été, la capitale de la Dordogne a vu une manifestation politique d’ampleur se dérouler ce samedi 24 juillet 2021. Plusieurs centaines de personnes ont envahi le centre historique pour dire leur opposition farouche au passe sanitaire. L’Assemblée nationale avait adopté un projet de loi sur son extension tôt vendredi 23 juillet, au terme de débats longs et houleux. On saura, au soir de dimanche 24 juillet, si les parlementaires des deux chambres tombent d’accord pour son adoption définitive.
Les manifestants évoquent un « chantage »
Parmi les pancartes que les manifestants ont brandies, on a notamment pu lire « Le chantage est un délit passible de 75 000 € d’amende » ou bien « Des remèdes existent Ivermectine, Chloroquine, Artémisia, Vit D3 zinc… Laissons les médecins prescrire » ou encore « Face à la peur et au chantage, faut pas céder ! Il faut s’aider ! ».
Les manifestants pourraient avoir entrepris de marquer le coup. En effet, à 15h30, nombre d’entre eux continuaient à défiler, ils étaient alors à la hauteur du Cours Tourny.
Les manifestants revendiquent les slogans qu’ils ont inscrits sur les pancartes.
Faute de pancarte…
Les manifestants ont honoré leur rendez-vous; en revanche, la confiance semble les avoir quittés…
Ce que les mots veulent dire ?
Passage par la préfecture, des termes radicaux sont brandis.
Jeunes filles et joyeuses : ces trois demoiselles paraissent motivées.
Changement de cap, sortie du Cours Tourny.
Négociation du giratoire pour rejoindre le centre-ville de Périgueux.
Le drapeau français flotte sur le cortège
Les manifestants ont semblé tenir à ce que le drapeau français soit toujours très visible.
Entrée sur le boulevard Montaigne, artère symbolique de Périgueux.
Un rassemblement était aussi programmé à Sarlat, dans le Périgord noir.
À Bergerac, la « déambulation citoyenne » initiée par un post publié sur la page Facebook personnelle de Didier Bustamante a été interdite par le préfet de la Dordogne, vendredi 23 juillet.