L’invitation a été lancée sur une page Facebook personnelle. Elle appelle à rejoindre une « déambulation libertés » ce samedi 24 juillet 2021 à Bergerac. Objet de ce rassemblement : « exprimer son indéfectible attachement aux libertés individuelles et collectives, en riposte au passe sanitaire ». Dans un arrêté publié hier vendredi 23 juillet, le préfet de la Dordogne interdit cette manifestation, en listant les 9 motifs qui fondent sa décision.
À Bergerac, Didier Bustamante a lancé, via sa page personnelle Facebook, un appel aux habitants pour les encourager à participer à une « déambulation citoyenne ». Dans un post daté du 22 juillet, il invite les habitants de la cité à « exprimer, avec leurs panneaux, pancartes et autres accessoires leur indéfectible attachement aux libertés individuelles et collectives en riposte au passe sanitaire totalement délirant ». Le préfet de la Dordogne a pris un arrêté hier vendredi 23 juillet qui interdit cette manifestation, dans lequel il reprend les termes précités, en expurgeant l’appréciation qu’a l’organisateur de ce dispositif anti-Covid 19 -un projet de loi a été adopté tôt par l’Assemblée nationale, vendredi 23 juillet 2021.
L’intégralité de l’arrêté est ICI.
Le représentant de l’État avance les motifs de sa décision, qui sont nombreux.
Un, le SARS-Cov-2 a un caractère pathogène et contagieux.
Deux, la mission de prévention des risques menaçant de la santé de la population revient au préfet.
Trois, les indicateurs campent à un niveau élevé en Dordogne, et, actuellement, « plus de 87% des prélèvements criblés positifs » sont des contaminations dues au variant Delta, « plus contagieux et d’une morbidité accrue par rapport à la souche originelle ».
Quatre, il y a urgence et nécessité à prévenir tout évènement de nature à augmenter ou à favoriser les risques de contamination, et la circulation du virus.
Cinq, l’invitation à manifester lancée par Didier Bustamante « présente un caractère éminemment revendicatif », et elle n’a pas été déclarée par celui-ci (article 211-2 du code de la sécurité intérieure).
Six, les organisateurs de pareille manifestation sur la voie publique sont tenus d’informer le préfet du département, en indiquant les mesures qu’ils envisagent pour respecter l’article 1 du décret du 1er juin 2021.
Sept, en l’absence des dispositions prévues en matière de prévention sanitaire (gestes barrière, port du masque, distanciation physique), le préfet peut interdire la manifestation. Sachant, ajoute l’arrêté, qu’il y a un historique. Des « manifestations de même nature » ont déjà eu lieu, et elles avaient « vocation à rallier le marché de Bergerac particulièrement fréquenté en période estivale ».
Huit, le plan Vigipirate rest au niveau « risque attentat » depuis le 05 mars dernier, et le rassemblement pourrait être une cible « entraînant de facto un trouble à l’ordre public majeur ».
Neuf, le Haut conseil de la santé publique a édicté des recommandations, Santé publique France a rendu publics des éléments qui attestent de la nécessité de limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19.
Les arguments du préfet sont fallacieux n’en particulier le Trois; il n’a pas été démontré son caractère plus « morbide « .
Les autorités gouvernementales ont peur et prennent des mesures liberticides et nous prennent pour des imbèciles
Ça suffit vivement mai 2022 !!!!
Comment se fait il que les parlementaires votant se soient autorisés à ne pas appliquer à eux mêmes ce qu’ils imposent aux français ? Il existe hélas une forme de boycott étatique sur l’expression de milliers de médecins et spécialistes qui n’approuvent pas cet ordre de vaccination ! Pourquoi.